Connaissez-vous bien les puces ?
mardi 2 mai 2023
Plusieurs idées reçues circulent sur les puces. Les connaissez-vous toutes ?
1. Les puces ne s’attrapent que l’été
Effectivement, les puces adorent les températures élevées et l’humidité, le printemps et l’automne étant leurs saisons préférées. Mais il est utopique de penser que le cycle des puces s’arrête en hiver. Nos intérieurs chauffés leur proposent un environnement douillet pour continuer à proliférer et à enquiquiner nos animaux préférés.
2. Mon animal ne se gratte pas, il ne peut pas avoir de puces
Chaque animal a une sensibilité propre aux piqûres de puces. Certains vont très bien le supporter et ne jamais se gratter, d’autres peuvent y être allergiques et développer d’importants problèmes de peau. Il est donc important de vérifier le pelage de votre animal régulièrement avec éventuellement l’aide d’un peigne.
3. Mon chat ne sort pas, il ne peut pas attraper de puces
On ne peut pas être si catégorique. Certes si l’animal ne sort pas ou n’est pas en contact d’autres animaux, il a moins de risques d’en attraper, mais le risque n’est pas nul. D’autres vecteurs peuvent le ramener à la maison, dont l’Homme. Et oui, l’environnement dans lequel nous nous promenons au quotidien fourmille de petits animaux parasités (souris, rats, oiseaux…) qui peuvent nous en transmettre.
4. La puce saute d’un animal à l’autre
Même si la puce est capable de sauter près de 450 fois sa taille (soit quasiment 23 cm pour une puce adulte de 5 mm !!!) la transmission d’un hôte à l’autre par le biais d’une puce adulte est rare. Ce sont les œufs semés dans l’environnement de l’animal qui constituent la principale source de contamination.
5. Les puces ne sont pas dangereuses
Même si leurs piqures sont généralement bénignes, les puces peuvent néanmoins être parfois responsables de problèmes de santé. Tout d’abord, les animaux allergiques peuvent se démanger jusqu’au sang et souffrir de problèmes dermatologiques. Ensuite, les puces peuvent transmettre des maladies telles qu’une infestation par des vers comme le Taenia (Dipilidium caninum) ou transmettre des bactéries comme la Bartonnella responsable de la Bartonellose chez le chat. Enfin, dans les rares cas de très forte infestation d’un animal fragile, elles peuvent être responsables d’une anémie.
Le mot du véto :
95 % : c’est le pourcentage de puces qui se trouvent dans l’environnement sous forme d’œufs ou de larves alors que seulement 5% des parasites vivent sur l’animal.